Le MRP établit 16 programmes de travail prioritaires pour protéger les Papous indigènes

Jayapura, Jubi – L’examen de la Loi n° 2 de 2021 concernant le Deuxième amendement à la Loi n° 21 de 2001 concernant l’autonomie spéciale de la province de Papouasie à la Cour constitutionnelle est toujours à la priorité du Conseil du peuple papou (MRP) en 2022. L’examen judiciaire a été proposé, car la nouvelle loi est considérée comme réduisant l’autorité de MRP.

C’est ce qu’a déclaré le président du MRP, Timothy Murib, à Jubi le mardi (1/2/2022). Il a également expliqué que le MRP avait également établi 15 autres programmes de travail prioritaires. L’ensemble du programme de travail prioritaire a été approuvé lors de la réunion plénière de clôture de la 1re session de 2022, le mercredi (26/01/2022).

« Le MRP a certains programmes de travail qui seront prioritaires au cours du mandat de cette année. Le MRP se concentrera sur le contrôle de constitutionnalité de la Deuxième modification de la Loi n° 21 de 2001 concernant l’autonomie spéciale de la Papouasie. Le contrôle de constitutionnalité devant la Cour constitutionnelle (MK) est notre priorité institutionnelle », a déclaré M. Murib.

La demande du contrôle de constitutionnalité de la Loi n° 2 de 2021 concernant le deuxième amendement de la Loi n° 21 de 2001 concernant l’autonomie spéciale de la province de Papouasie (le deuxième amendement de la Loi sur l’autonomie spéciale de la Papouasie) a été présentée par Timothy Murib, président du MRP, ainsi que par Yoel Luiz Mulait et Deborah Mote, vice-présidents du MRP. Les pétitionnaires ont fait valoir que la loi violait leurs droits constitutionnels en tant que Papous indigènes (OAP).

Murib a donné un exemple, l’un des changements dans la Loi sur le deuxième amendement à la Loi d’autonomie spéciale pour la Papouasie est situé dans l’article 68 paragraphe (1) et paragraphe (2) concernant la formation des partis politiques locaux en Papouasie, ainsi que le changement du mot « obligatoire » à « peut » dans l’article 68 paragraphe (3). « Ce changement est clairement contraire à la Constitution de 1945 », a dit Murib.

Programmes des groupes de travail

Murib a expliqué que les trois groupes de travail (Pokja) de MRP avaient également établi un certain nombre de programmes prioritaires. « Le groupe de travail (Pokja) sur la religion a sept programmes, le Pokja sur les femmes a quatre programmes et le Pokja sur la coutume a quatre programmes. En même temps, ils continuent également à travailler sur les programmes de travail inachevés », précise Murib.

Selon lui, tous les agendas de travail prioritaires ont le même objectif, la protection de la forêt et l’OAP. Le Pokja Agama, par exemple, a un programme de travail prioritaire visant à faire campagne pour le règlement régional de la province de Papouasie n° 15 de 2013 en conjonction avec le règlement régional de la province de Papouasie n° 22 de 2016 concernant l’interdiction de la production, de la distribution et de la vente de boissons alcoolisées, encourageant les gouvernements locaux à fournir des installations de réadaptation pour les victimes de boissons alcoolisées, de drogues et d’autres drogues illégales, ainsi qu’à améliorer la communication et la coordination dans l’éradication du commerce de boissons alcoolisées.

Le Pokja sur la coutume a un programme prioritaire visant à encourager le gouvernement et les parties concernées, y compris les entreprises, à régler les paiements ou les compensations pour les terres appartenant aux peuples autochtones. « Nous continuons à suivre les plaintes du public concernant les compensations qui ne sont pas versées pour leurs terres qui ont été prises par le gouvernement et les entreprises », a assuré Murib.

Le Pokja sur la coutume communiquera également des informations sur la décision de MRP concernant les terres ainsi que sur les réalisations et les rapports sur lesquels le MRP a travaillé au cours des cinq dernières années.

L’agenda prioritaire du Pokja sur les femmes cette année est lié à la faible protection des femmes et des enfants pris au piège des conflits armés qui se déroulent dans diverses régions de Papouasie. Il veut travailler avec la Commission nationale sur la violence contre les femmes (Komnas Perempuan) et la Commission nationale indonésienne pour la protection de l’enfance (KPAI) pour assurer la protection des femmes et des enfants dans les zones de conflit.

« La chose la plus importante à faire cette année est de signer un protocole d’accord avec Komnas Perempuan et KPAI afin de protéger les femmes et les enfants, en particulier dans les zones de conflit. À l’ère de l’administration de Jokowi, les difficultés rencontrées par les femmes et les enfants dans les zones de conflit sont extrêmes. Les violences qui continuent de se dérouler dans les zones de conflit entre les TNI/Polri et les groupes armés en sont la cause », a souligné Murib.

Monteur: Aryo Wisanggeni G

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