Directeur de l’Institut pour la recherche, l’évaluation et le développement de l’aide juridique (LP3BH) Manokwari exhorte à Jokowi pour résoudre 2 causes de problèmes à Papouasie

Jayapura, Jubi – Le directeur de l’Institut pour la recherche, l’évaluation et le développement de l’aide juridique (LP3BH) Manokwari Yan Christian Warinussy a dit que pendant 25 années de LP3BH, ils n’ont pas trouvé un effort réel de Gouvernement pour résoudre 2 causes de problèmes à Papouasie. Les deux racines de problèmes sont la controverse historique de la Papouasie et la stagnation de règlements sur de nombreuses affaires de violations des droits humains à Papouasie.

Warinussy indique que le Gouvernement ne peut pas ignorer la controverse historique de la Papouasie, parce qu’elle a causé beaucoup de conflits à Papouasie. De nombreux papous ont été criminalisés ou devenus victimes à cause de la controverse.

La compréhension distordue de l’histoire de la Papouasie a causé de vrais problèmes et continue de faire des victimes. À la Semaine Nationale du Sport (PON), il est interdit de vendre des bracelets et des nokens à motif de l’Étoile du matin (Bintang Fajar/Bintang Kejora), a-t-il précisé.

Il a ajouté qu’il y a des athlètes et des officiels qui sont interdits de porter leurs costumes parce que le costume est suspecté d’avoir le motif de l’Étoile du matin. « Un spectateur a même été arrêté parce qu’il portait un t-shirt à motif de l’Étoile du matin. Ces manières de surprotection sont fréquentes dans toute la Papouasie. Pendant ce temps, l’État n’a jamais voulu résoudre les différences de compréhension historique par des moyens pacifiques tels que le dialogue. »

Le Gouvernement n’a pas non plus pris de mesures concrètes pour résoudre divers cas de nombreuses affaires de violations des droits de l’homme. Ils n’ont jamais fait l’objet d’une attention et d’un traitement adéquats selon les procédures standard régies par la loi indonésienne.

« L’affaire Wasior 2001, l’affaire Wamena 2003, et l’affaire Paniai 2014, elles n’ont jamais été légalement résolues jusqu’à présent malgré que l’Indonésie ait la réglementation qui régit les procédures et les mécanismes de règlement judiciaire des affaires droits de l’homme, tels que Loi no. 39 de 1999 sur droits de l’homme et Loi no. 26 de 2000 sur tribunal des droits de l’homme. »

Warinussy a précisé que les enquêtes initiales sur ces trois cas de violations présumées des droits de l’homme ont été menées par l’institution autorisée, la Commission nationale des droits de l’homme (Komnas HAM). Cependant, l’État paraît d’encourager la pratique de l’impunité en permettant que l’affaire ne soit pas résolue légalement même si l’Indonésie est aujourd’hui la quatrième plus grande démocratie du monde.

« Nous exhortons le président Joko Widodo à prendre des mesures concrètes en désignant une personnalité clé pour préparer un dialogue pacifique à Papouasie. Elle doit pouvoir traiter directement avec le président Joko Widodo et avoir accès à toutes les parties importantes à Papouasie et à Jakarta. »

De plus, il recommande au président Jokowi de publier un règlement présidentiel (Perpres) concernant la mise en place de la Commission vérité et réconciliation (KKR). La formation de la KKR est conforme au mandat de l’article 45 de la loi n° 21 de 2001 concernant l’autonomie spéciale de la Papouasie (UU Otsus Papua).

« Finalement, le président Jokowi peut travailler avec les gouverneurs de Papouasie et de Papouasie occidentale pour apporter des révisions limitées à l’article 45 de la loi d’autonomie spéciale de Papouasie concernant les représentants de la Commission nationale de Papouasie (Komnas Papua) pour devenir la Commission régionale des droits de l’homme de Papouasie et de Papouasie occidentale. La commission travaille donc directement sous les deux gouverneurs pour lancer des mesures stratégiques visant à résoudre les allégations de violations des droits humains en Papouasie”, a-t-il déclaré.

Monteur: Aryo Wisanggeni G

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